Ma pratique est fondée sur une formation théorique et clinique, au sein d’une école de psychanalyse active de par l’étude des pères fondateurs, psychiatres, psychanalystes, neurologues, ethnologues, psychogénéalogistes, psychologues, et de stages au sein de CMP, CATTP, ou en milieu hospitalier.
Mais elle est aussi basée sur le fait d’avoir vécu soi-même cette expérience.
Que nous dit Ferenczi : il est indispensable d’effectuer l’étude de notre propre personnalité ainsi que l’observation rigoureuse de nos motions psychiques et affectives. Cette éducation à la connaissance et à la maitrise de soi constitue l’essentiel de la formation analytique, sa condition sine qua non.
L’analyste doit savoir reconstituer les émotions, les pensées et les actes d’une autre personne, qu’elle soit malade ou non, à partir des associations que celle-ci nous fournie. Pour que le savoir devienne conviction, il faut passer par l’expérience personnelle et il doit donc pratiquer lui-même une analyse.